Banques de compensation : la Nature à crédit

Publié le : 17 mai 20183 mins de lecture

Crédit : youtube

La question de la préservation de l’environnement est aujourd’hui partout. À longueur de COP, les représentants politiques cherchent des solutions pour enrayer les dégradations que les sociétés humaines causent tout autour du globe. Mais, dans les années 1960, des économistes pensent avoir trouvé la solution. Si la nature est menacée, c’est parce que ses bienfaits n’ont pas de prix. Ils sont gratuits. Partant de là, leur logique est simple : fixons un prix pour la Nature pour estimer le coût des dégâts causés. Ainsi, chacun pourra payer pour compenser ces dégâts. Sauf que dans les faits, la Nature semble résister aux logiques du marché.

Sources
« depuis le début du XXè siècle, les activités humaines ont fait disparaitre la moitié des zones humides ainsi que la moitié des forêts primaires » : http://is.gd/x7iHDp

« banking on nature » : http://is.gd/VPHgkN

« Selon certains économistes, si la nature est en banqueroute, c’est parce qu’elle n’a pas de prix » : http://is.gd/m3a8wN

« Alors, en 1960, l’économiste britannique Ronald Coase propose une solution : les mécanismes du marché peuvent protéger la nature » : http://is.gd/b9b085

« Les premières banques de compensation naissent aux États-Unis dans les années 1970″ : http://is.gd/p2VRMW

« En 2012, pour compenser les travaux autour d’une station d’épuration, la ville de Sacramento a acheté à Wildlands 69 crédits de Desmocerus Californicus, un coléoptère du coin » : http://is.gd/fOYSKq

« les banques de compensation ne garantissent la protection des écosystèmes que sur une durée limitée. 50 ans aux Etats-Unis » : http://is.gd/zpZ2OQ

« 30 ans pour la CDC Biodiversité » : http://is.gd/P1978S

La Malua Bank et ses partenaires : http://is.gd/rIwwxY

« Ceux-là même qui rasent chaque semaine en Indonésie et Malaisie l’équivalent de la jolie réserve de Malua bank » : http://is.gd/nNmMAC

« la CDC Biodiversité » : http://is.gd/cRG7u1

« Mais les investisseurs de cette “réserve d’espace naturel” ont bénéficié de dérogations » : http://is.gd/MpEchL

« Malgré leurs 118 banques de compensations, les Etats-Unis continuent de perdre chaque année 5.000 hectares de zones humides » :

« Après plusieurs décennies, les écosystèmes compensés n’atteindraient jamais plus de 80% de la richesse de ceux détruits » : http://is.gd/jCvDaU

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