Les flancs et l’arrière sont ceux d’une Porsche Cayman, tandis que l’avant rappelle une Ferrari FF : il ne s’agit pas d’un photomontage, mais de l’Eagle Carrie EV, présentée au public il y a quelques mois au Salon de Shanghai.
Eagle Carrie : une inspiration hors du commun
Par sa forme, il est facilement détectable que les designers chinois de l’Eagle Carrie ont été « inspirés » par le célèbre modèle de Stuttgart. En même temps, le blason sur le capot de la voiture est incroyablement similaire à celui de la Porsche.
Même si l’on considère l’esthétique, l’Eagle Carrie ne peut pas vraiment être défini comme une voiture de sport. Bien qu’elle soit capable d’une accélération qui la ferait passer de 0 à 100 km/h en 4,8 secondes, cette mesure est purement théorique, puisqu’elle ne peut dépasser 80 km/h. Il ne faut pas, en effet, en attendre plus d’une voiture électrique qui a deux moteurs de 25 kW chacun et pèse 800 kg hors batteries. Et pourtant, la tentative a été faite, et elle est sincère : le cockpit biplace et la taille de la carrosserie — encore une fois, proche de celle du Cayman.
Suzhou Eagle : un constructeur audacieux
Les caractéristiques présentées sont celles garanties par le constructeur, Suzhou Eagle Electric Vehicle Manufactoring Co, dont le marché principal est celui des quads et autres petits
véhicules électriques destinés à être utilisés sur les terrains de golf ou dans des contextes professionnels. Ce n’est ni la première ni la seule entreprise chinoise à utiliser ce genre d’exploit. Il y a environ six ans, la sortie du controversé Geely GE avait envoyé la direction de Rolls-Royce au sommet, mais Eagle Carrie porte la discussion à un autre niveau : plus seulement une copie, mais l’hybride de deux copies réunies dans un collage.